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Soutien à la rédaction
La citation, courte ou longue, est un extrait emprunté à un autre texte – livre, périodique, site Web, etc. – que l’on reprend mot à mot pour l’insérer dans son propre texte. Elle sert à corroborer, à renforcer ou à infirmer une idée ou un point de vue développé dans le travail. Elle est soumise à des règles spéciales de présentation.
Contrairement à la citation, la paraphrase signifie que l’on reprend un passage – livre, périodique, site Web, etc. – dans ses propres mots. Il ne s’agit pas seulement de remplacer quelques mots par des synonymes. Il faut complètement réécrire le passage, donc changer les mots et la structure des phrases.
Dans ce cas aussi, il est obligatoire de citer ses sources en notes de bas de page, tout comme la citation.
Dans la méthode alphanumérique de présentation des citations (APA), une citation est immédiatement suivie, avant toute ponctuation, de sa référence bibliographique, entre parenthèses, selon des règles qui sont expliquées au chapitre VI.
Pour la méthode traditionnelle de présentation des citations (DIONNE), les règles sont également expliquées au chapitre VI.
Peu importe la méthode choisie, il faudra veiller à la maintenir pour l’ensemble du travail afin que celui-ci soit uniforme et cohérent sur le plan de sa mise en page.
L’important est de toujours encadrer la citation de guillemets français ( « » ), en n’oubliant pas que les espaces sont insécables à l’intérieur de ceux-ci, et ce, peu importe la manière employée (insertions directe ou indirecte).
Attention ! Lorsqu’on introduit une citation par deux points, le point final de la phrase se met avant le guillemet fermant, s’il fait partie de la phrase citée, et lorsqu’on insère une citation dans la logique de la phrase, le point final de la phrase se met après le guillemet fermant. |
Afin de ne prendre que la partie de la citation essentielle à votre propos, on utilise les crochets encadrant des points de suspension […] pour indiquer qu’il y a eu coupure.
Exemples d’insertions directes avec coupures :
De même, lorsqu’on intègre la citation dans la logique de la phrase, on emploie les crochets pour l’adapter en modifiant la majuscule, le temps verbal, le sujet grammatical, etc., selon la situation. Dans ce cas, on garde intact ce qui appartenait à la phrase d’origine et on indique les modifications apportées entre crochets.
Exemples d’insertions indirectes :
Plusieurs critiques soutiennent que, « [d]e notre temps, l’histoire littéraire est tombée dans un discrédit toujours plus grand, et […] nullement immérité », nous tenterons, pour notre part, de prouver le contraire.
L’auteur montre que « [d]e [son] temps, l’histoire littéraire est tombée dans un discrédit », ce qui, nous semble-t-il, a encore cours aujourd’hui.
Il arrive parfois qu’une citation, encadrée de guillemets ouvrants et de guillemets fermants («…»), contienne déjà des guillemets. Il est possible, dans ce cas, de signaler la deuxième citation en adoptant des guillemets anglais (“…”) pour annoncer le début et la fin de la deuxième citation ainsi que des guillemets allemands (‘…’) s’il y en a une troisième.
Une autre façon de procéder consiste à recourir à l’italique pour la citation interne. Néanmoins, il doit être très clair dans l’esprit du lecteur que les mots en italique sont une citation, et non simplement des mots mis en relief par la personne rédigeant elle-même le travail (voir chapitre IV, les signes auxiliaires).
Exemples :
Jacques Godbout dépeint le climat politique des années quarante : « Dans le village de Lanoraie, où nous passions les vacances d’été, un curé affublé d’une perruque carrée, le teint blême, terminait ses sermons par la célèbre formule : “L’enfer est rouge, le ciel est bleu.” Nous étions, enfants libéraux, condamnés à l’enfer. »
André Maurois cherche à cerner la notion de travail : « Qu’est-ce au juste que travailler ? Ouvrons Littré : travailler : se donner de la peine pour exécuter un ouvrage. La définition ne nous semble pas excellente. Pourquoi se donner de la peine ? Ne peut-on travailler dans la joie ? »
Pensez-y ! Il existe un logiciel qui peut faciliter la prise de notes et aider lors de la citation de documents. C’est également un outil qui peut s’avérer fort utile pendant la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse. EndNote est un logiciel qui permet de conserver des références bibliographiques extraites de bases de données, de catalogues de bibliothèques ou inscrites manuellement. Ces références peuvent ensuite servir à générer des bibliographies ou être insérées dans un texte. La Bibliothèque Paul-Émile-Boulet a acquis une licence d’exploitation d’EndNote pour Windows et Macintosh. Cette licence permet aux membres de la communauté de l’UQAC d’installer le logiciel sur leur poste de travail à l’université ou sur leur ordinateur personnel. EndNote est installé sur tous les postes des laboratoires publics de l’Université. La Bibliothèque offre aux étudiants des ressources par discipline qui peuvent vous aider à utiliser EndNote, mais également pour toutes recherches de livres, de périodiques, pour les banques de données ou encore les ressources électroniques. |
Pensez-y ! Les bibliothécaires et les techniciens en documentation sont là pour vous. Profitez de leur expertise ! |
Attention ! Pourquoi éviter d’utiliser seulement Google et Wikipédia ? N’importe qui peut publier n’importe quoi sur Internet. La qualité de l’information ne peut y être contrôlée. Les informations sont mouvantes et les sites ne garantissent pas la pertinence des résultats ou la pérennité des informations. Vérifier la crédibilité de ses sources permet d’évaluer la validité de l’information recueillie dans le contexte du travail à accomplir. Soyez extrêmement vigilants ! N’oubliez pas, les règles de plagiat s’appliquent également aux sources électroniques. |
NE PAS CITER SES SOURCES, C’EST DU PLAGIAT ! Infractions : copier, frauder, tricher, falsifier un document, de même que toute participation ou tentative de commettre de tels actes, à l’occasion d’un examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou dans toute autre circonstance. Aussi, sans limiter la généralité de ce qui précède, constitue une infraction le fait de poser ou tenter de poser l’un des actes suivants ou le fait d’y participer :
[1] Tiré du Manuel de gestion de l’UQAC (2011 : 2). |
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